
(lien entre se cacher et réactivité du chien... euh, il faudra m'expliquer

Plusieurs points :
- déjà sur le vocable "balade silencieuse" : premièrement ce n'est pas, sauf erreur de ma part, un terme spécifiquement utilisé dans notre approche.
Le silence total, à mon sens, n'existe pas, à moins de le considérer comme incluant uniquement les sons (et alors on excluerait les déplacements et la gestuelle, les mimiques du visage, etc, qui sont de la com', mais silencieuse en effet). Si on parle de silence en y intégrant tout le panel de la com' (gestuelle, voix, mimiques), déjà, c'est "raté"

Ensuite, à moins de se balader dans des endroits sans croisement, sans stimulus, ou d'avoir un chien indifférent (dans le bon sens du terme) à tout, qui choisirait d'aller au bord de lui-même, etc, je ne pense pas qu'une balade puisse être complètement silencieuse, même simplement "sonorement" parlant.
(Cela dit, je vois bien le but de l'utilisation de ce vocable par l'éduc en question : que les proprio arrêtent de parler tout le temps pour rien au chien, ne rappellent sans cesse, etc).
- sur le fait de se cacher en soi : bien évidemment qu'on ne va pas attendre que le chien panique totalement et prenne des risques (se mette à courir partout, s'éloigne beaucoup, devienne incapable de chercher, etc) pour réagir

Mais pour le coup, en se cachant, on veut simplement signifier que chien qu'il doit faire attention à nous, se prendre en charge, sinon bizarrement l'humain a tendance à disparaître. Et pile au moment où il n'est pas attentif, se met à faire l'idiot avec un autre chien, etc.
Je ne sais pas si tu te souviens mais le fait de l'avoir fait sur Houma à la dernière balade à Clairmarais l'a bien recentrée sur moi (ça faisait super longtemps que je ne l'avais pas fait d'ailleurs. Je l'ai refait en balade collective où elle avait tendance à s'exciter avec Hagrid sans faire attention).
- sur le fait que cela présente un stress : ça dépend de la situation et de la capacité émotionnelle des chiens, j'imagine. Et de comment on est caché, de la difficulté à nous retrouver, etc. Mais la vie quotidienne, notre monde, sont stressants par nature.
Je préfère que le chien puisse appréhender le fait de me perdre (et se concentre pour me retrouver et mieux, pour ne plus me perdre ensuite) au "calme", dans un lieu et un moment adaptés, plutôt qu'il ne le découvre au hasard d'une situation imposée par la vie (on peut tout imaginer, je n'ai pas d'idée précise en tête).