Comme Cath, je multiplie les messages positifs ces derniers temps

J'en profite, on ne sait jamais!
Donc ce matin balade sur un itinéraire que Pirate faisait pour la seconde fois en un an! C'est proche d'une petite ville voisine, donc le chemin est emprunté par les joggeurs, cyclistes les plus courageux. La balade fait le tour d'un bois en longeant des champs de vaches, seul un passage se fait complètement dans le bois. Donc moins de gibier, beaucoup de vaches et deux jeunes chevaux!
Folle que je suis, je suis partie avec les deux poilus... en libre
Je me suis rendue compte que PIrate se baladait comme Calou. Il est toujours à distance, tout en revenant pour quelques timides caresses (
quatre aujourd’hui!). Il grimpe sur les talus vers le sous bois et accepte de faire demi-tour quand je le lui demande. En libre, il est aussi plus détaché de la Loutte. Il fait sa vie, renifle ses odeurs, dépose ses pipis là où il veut... sans oublier tout ceux de Calou! Comme quoi l'air de rien, tout compte fait, elle est sous haute surveillance!
Cette balade, avec les divers croisements que nous avons fait, nous a donné du travail.
Lors d'un croisement, mon habitude est de rappeler tout le monde, de me mettre sur le bord et de laisser passer la personne sereinement. Cela permet l'échange d'un "bonjour" et d'un "merci"!

Quand je continue de marcher je vois bien que les gens me regardent en coin et décochent moins facilement un "bonjour".
Sauf que pour cela il faudrait que les deux chiens me rejoignent!!! Calou pas de soucis la simple vue d'une personne fait qu'elle me jette un coup d’œil puis mon déplacement suffit à la faire revenir. Pour PIrate j'ai du anticiper au maximum. Soit, quand la personne était encore à 100m je le rappelais. Il me fallait réitérer ma demande trois ou quatre fois pour qu'il viennent jusqu’à moi.
Monsieur a chaque fois avait de grosses envies de pipi ou dénichait de superbes odeurs ou avait une folle envie de jouer avec sa copine ou...
Bref, en restant calme, souriante dans mes demandes, parfois en ajoutant quelques déplacements il finissait toujours par me rejoindre. Je le gardais à mes côtés en lui demandant d'attendre, plus quelques caresses et le tour était joué. J'ai aussi à deux reprises passé la laisse et croisé la personne en continuant de marcher... les croisements n'étant pas un soucis pour lui.
Là tout le monde dort profondément.. comme un bon dimanche tranquille à la maison
