auluna a écrit :et euh, ça n'a pour elle réglé en rien le fait qu'elle n'aime pas monter en voiture, mais, j'étais fière de mon coup, et de lui montrer que hein, bon, voilà, hein![]()


Heureusement que Nada, elle, est de meilleure composition... j'imagine celui qui a 2 têtes de mule à faire monter dans une voiture

Bambouvelours a écrit :qu'as-tu mis dans ta voiture pour la protéger ? d'autres aménagements ? as-tu des portes coulissantes ? as tu essayé de le faire monter en laisse et sans rien dire... a-t-il la possibilité de se mettre sur le sol entre les sièges de devant et de derrière ils aiment bien être coincés car en sécurité.
C'est une Opel Corsa, donc une petite voiture, 4 portières normales.
Il monte par une portière arrière. Avant que je ne rabatte la banquette, j'avais mis dessus une housse de protection qui s'attache aux appuie-tête avant et arrière, ça comblait donc le vide pour les jambes des passagers, ce n'était pas glissant car j'avais mis dessus un tapis-couverture. Il n'y a pas suffisamment de place sur le sol entre les sièges arrière et ceux de devant, juste de quoi y mettre un caniche

Comme ce n'était pas concluant, les sièges avant et arrière faisaient peut-être trop écran lorsqu'il regardait à l'intérieur de la voiture

Oui, j'ai essayé de le faire monter en laisse, en longe, en libre, sans parler ou dans toutes les langues, par les portières latérales, par le coffre, j'ai invoqué le dieu des chiens butés, piqué des poupées vaudous... non c'est non.
Finalement, j'en suis arrivée aussi à cette conclusion :
... et je crois bien que je suis tombée juste un peu dans le panneauCath a écrit :je me demande si, tout bonnement, nos poilus n'essaient pas de nous tester régulièrement, histoire de voir jusqu'où ils peuvent aller trop loin.

Car depuis que je lui fais le coup de le rentrer à la maison et de le priver de balade s'il se met en mode anti-auto (c'est encore arrivé aujourd'hui), je remarque que la fois suivante, c'est limite s'il ne saute pas comme un cabri dans la voiture

Par contre, pour le retour, c'est là que les choses se corsent un peu (histoire que je ne me repose pas sur mes lauriers) : je ne peux pas utiliser ce stratagème et le planter là, en bordure de route bien souvent. Donc, cet après-midi, je l'ai laissé planter son piquet de grève, et sans un mot ni regard pour lui, je me suis installée dans le coffre (je tiens la longe) et j'ai pris un bouquin. Le loupiot lui était assis-vissé au sol à 5 mètres. Il a commencé à pleuvoir. Il a commencé à réfléchir. Il s'est drapé dans sa dignité, après quoi il est monté, d'un air plus impénétrable que jamais. Je lui ai quand même sussurré à l'oreille, entre deux caresses, que ma détermination allait dorénavant être sans faille.
(mais entre nous, qu'est-ce qu'il m'énerve

Bambouvelours a écrit :pour ta voisine as-tu essayé de lui parler en présence de ton chien ? en plus quand il aboie tu dois avoir l'air embêté et ton chien risque comprendre que ce qui te tracasse c'est cette dame et non pas ses aboiements... donc ou un bonjour enjoué même s'il n'y a pas de réponse ou tu peux tenter de sortir de regarder et de dire tranquillement c'est fini et partir faire autre chose de plus intéressant.
(sortir et lui dire 'je m'en occupe, c'est bien, c'est fini' et puis m'en aller, je l'ai fait trèèès souvent, sans amélioration)
Oui, on s'est souvent parlés en présence de Yono, de la pluie et du beau temps, de ses aboiements aussi. Il n'y a pas d'animosité entre elle et moi. Elle sait bien que je ne néglige pas le problème, et elle-même fait des efforts pour approcher le loupiot. Elle a proposé de lui donner de temps en temps des croquettes à travers la clôture, sais pas si c'est une bonne idée ? Encore tantôt, ils se sont vus à l'extérieur et cette fois, Yono (en longe) n'a pas aboyé sur elle, il s'est même laissé caresser brièvement. On verra ce que ça donne quand les beaux jours seront là, enfin là...
