Pas trop eu le temps de donner des nouvelles. Un petit résumé, quand même :
Hier, 2ème séance sur le terrain de La Teste. Nestor égal à lui-même : bien plus intéressé par les autres poilus - ceux du terrain ou ceux du refuge voisin - que par les humains !
Globalement, un Nestor quand même moins speed que la fois précédente ; mais quand même un peu trop confiant : allant vers d'autres chiens pas nécessairement d'accord pour un contact pacifique, et... n'hésitant pas à tenir tête à plus grand que lui, Novak par exemple. En fait, il n'y a qu'Eris qui l'impressionne !
Il se confirme une complicité réciproque entre Neel et lui : elle est plus grande, mais plus jeune, plus jeune, mais bien mieux socialisée... et ils s'entendent comme larrons en foire.
Pendant une heure, j'ai eu l'impression que Nestor se souciait de moi comme d'une guigne ; mais, dès que j'ai amorcé un mouvement vers la sortie, il m'a suivie et s'est laissé rattacher bien plus facilement que la 1ère fois !
Bref, y a encore beaucoup à faire, mais de réels progrès.
Au passage : bluffée par Lillibulle, qui a fait des progrès fabuleux pour le travail aux appareils. Et qui, toutes affaires cessantes, se précipite dès qu'elle me perçoit pour venir se faire caresser... mais tout en douceur, maintenant.
Hier après-midi, Nestor carpette : complètement épuisé, il a passé son temps à dormir !
Je précise que, sur le terrain, on ne lui a strictement rien demandé, on l'a laissé vivre sa vie... mais il a, mine de rien, beaucoup observé. Et puis, je ne sais pas au juste ce que lui a dit Eris, mais ça devait être quelque chose du genre :
Eh, petit, tu ne mesures pas la chance que tu as... Alors, faudrait quand même arrêter de faire le couillon, et te calmer un peu !Et apparemment, le message est bien passé : ce matin, Nestor est venu se couler contre moi sur le lit, pour un petit roupillon tout calme. Ensuite, quand j'ai bougé, gros câlin tout doux, ronronnant-léchouillant en boule dans mes bras, puis les quatre fers en l'air pour se faire gratouiller le ventre. Ce petit sauvage a un grand besoin de tendresse...
Ensuite, chouette balade, moitié forêt, moitié quartier, avec un Nestor qui n'a [presque] pas tiré. Mais au retour, grosse colère au fond du jardin. Moi je n'ai rien vu, mais il devait y avoir un chat dans les parages : Nestor courait tout le long de la clôture en aboyant.
L'est tout petit, mais l'a du coffre
Sinon, il y a du mieux dans les rencontres : maintenant, je peux m'arrêter pour discuter avec quelqu'un sans que ça tourne au drame, ou au numéro de voltige.
Prochaines étapes ; lui faire passer sa manie de tout chaparder-grignoter, sa fâcheuse habitude de faire pipi dans le séjour, et ses angoisses dès que je le laisse seul...
De quoi occuper mes longues soirées d'hiver !!!