Chose promise...
C'est quoi, Nestor ???Alors là, bonne question !
D'après la SPA, "croisé anglo". Bon, moi, je veux bien, sauf que... j'ai regardé sur Internet, il y a plusieurs sous-catégories dans les anglo-français, du grand tricolore (60 à 70 cm de haut, et 30 à 35 kilos) à l'anglo-français de petite vénerie, 48-56 cm et 25-27 kilos... Et le Nestor, il doit faire (là il dort, vais pas le réveiller pour le mesurer) une cinquantaine de cm, et lundi, il était à 14 kilos sur la balance de la véto. Bon, d'accord, il sera mieux à 15 ou 16, mais... au-delà de 18, faudra le mettre au régime.
Moi, je trouve qu'il a plutôt l'air d'un croisement beagle / lévrier. Quant à la véto, elle l'a immédiatement identifié comme "petit Taïaut légèrement prognathe" : ça lui va très bien !
Nestor et le reste du monde- les voitures (en mouvement) : j'aimerais que ça lui fasse un peu peur ! il semble n'avoir aucune idée du danger que ça peut représenter.
- le mobilier urbain (poubelles, lampadaires, plots de chantier...) : s'en désintéresse totalement, une fois qu'il a reniflé pour voir s'il y avait des odeurs intéressantes.
- les chats : sais pas, on n'en a pas encore rencontré.
- les chiens : irait très volontiers vers les autre poilus, y compris des plus gros que lui et/ou qui lui aboient dessus (dont une passablement agressive qui, d'après ses voisins, a déjà mordu d'autres poilus)
- les humains : c'est là que le bât blesse. Ça va de la prudence craintive envers les femmes à la terreur panique envers les hommes, et ça s'étend aux vélos, trottinettes et autres trucs avec des humains.
Nestor à la maisonEn 4 jours, il a bien commencé à prendre ses marques : à l'aise dans la cuisine (trop : l'ai surpris les deux antérieurs sur la table, et le nez en direction d'une assiette que je croyais hors de portée...) et dans mon bureau ; ne s'aventure pas trop dans ma chambre : quand il est sur le seuil, y a un monstre à collerette au fond qui lui fait face

. Explore un peu le séjour, où il renifle encore et encore la carpette sur laquelle Jules passait le plus clair de son temps.
J'ai sécurisé la partie arrière du jardin en renforçant les portillons, si bien que je peux l'y laisser aller en libre (en gardant un oeil sur lui, quand même !). Va falloir que je donne un coup de râteau : il bouffe les glands. S'est repéré deux ou trois coins discrets pour les crottes, et arrose indistinctement.
Que ce soit dans la maison ou au jardin, il se désintéresse des objets (pots de fleurs, chaussures...), dès lors que ce n'est pas comestible : avait piqué, par curiosité semble-t-il, un paquet de kleenex poche, l'a abandonné sans y avoir touché. Promène de temps en temps son doudou (un vieux T-shirt) ou ses coussins, suçote mais ne déchiquette pas. Et, curieusement, se désintéresse totalement du bois de cerf.
Nestor et la bouffeSuis effarée par la quantité de nourriture qu'il avale ! Quant il n'aura plus de collerette, j'envisage de le passer au self. Pour l'heure, je regarnis régulièrement sa gamelle, par petites quantités. Mange de bon appétit ses croquettes, mais commence à bouder les pilules... sauf si dans un morceau de fromage ou de gâteau.
A très vite trouvé comment me faire comprendre que la gamelle est vide...
Reste quand même craintif : il prend dans la gamelle ou dans ma main, mais recule aussitôt pour manger, comme s'il avait peur qu'on lui reprenne.
Nestor en promenadeVaste sujet, qui fera donc l'objet d'un prochain épisode.
Nestor et moiApparemment, il n'a pas encore vraiment pigé que Nestor, c'était lui. Mais il semble avoir admis que j'étais son humaine : il a encore des mouvements de recul si je l'aborde de face (j'évite donc, mais pas toujours possible), mais commence à apprécier les caresses, en particulier sur les babines, et se laisse manipules, parfois sans enthousiasme, mais toujours sans crainte.
Rappel : nul. Mais surveille mes déplacements, mine de rien, et manifeste joie ou soulagement (suis pas capable de savoir) quand il me "retrouve", après 3 minutes au jardin sans lui par exemple.
Là, je vais devoir aller faire une course, et donc, le laisser seul à la maison un moment : vais sécuriser, interdire le séjour (trop fragile) et faire au plus vite... on verra bien !