Un peu en vrac, mais au fond, tout se tient...
Cathy57 a écrit :je jouais avec elle au ballon , au frisbee , à la recherche de croquettes cachées , à cache cache ...
Donc, pour elle, jardin = jeux+friandises = source d'excitation. Et si tu l'y laisses seule, forcément, elle va aboyer (seul moyen à sa disposition !) pour que tu viennes jouer et lui donner qqch à grignoter.
je lui prépare un colis à dépiauter , avec des friandises à l'intérieur , voir une partie de son repas dans un Kong .
Là encore, de son point de vue, il faut attirer ton attention (et le plus efficace, c'est en faisant des "bêtises") pour avoir plus à manger. Pour peu que chez l'éleveur, on ne lui ait pas laissé le temps de se nourrir à son rythme, le risque, c'est qu'elle pense qu'il faut se jeter sur la nourriture quand on a la chance d'en avoir. Il serait sans doute plus sécurisant pour elle d'instaurer un "rituel", en lui donnant toujours sa gamelle au même endroit et à heures aussi fixes que possible.
J'ai longuement pratiqué le "attends-je reviens" de même que les ouvertures-fermetures très brèves de portes
Tu vas penser que je pinaille, mais...
Il y a une énorme différence entre "attends je reviens !" et "tu attends ? je reviens..." : on ne donne pas un ordre, on fait une demande, suivie d'une promesse rassurante. Et, au début, on enchaîne "c'est bieeeeen, tu attends", pour que le chien comprenne clairement ce qu'on lui demande.
De même, quand on commence à pratiquer cet exercice, on ne ferme jamais la porte, même brièvement : on se contente de marquer (symboliquement ! le chien pourrait très bien passer par dessus ou renverser) la "frontière" avec une barrière pour bébés ou un séchoir à linge, pour que le chien nous ait toujours à vue : c'est beaucoup plus rassurant. Ce n'est que peu à peu qu'on va "disparaître", d'abord quelques secondes, puis de plus en plus longuement.
Et quand on "revient", que ce soit aussitôt ou quelques heures après : caresse apaisante, "c'est bien, tu attends. C'est fini !" et petite tape sur les fesses pour signifier qu'on passe à autre chose.