Thomas Omalley a écrit :Quand je vois des personnes dans mon entourage qui ont des chiens, finalement avec moins de souci que le mien alors qu'ils prennent à peine le temps de sortir le chien une fois tous les 15 jours du jardin, que le chien se fait plus souvent gueuler dessus qu'autre chose et que le chien est juste adorable.
On est toutes plus ou moins, au début, passées par ce genre de réflexion... et c'est vrai, que c'est décourageant ! "Les autres" ont des chiens sages et obéissants, alors qu'on rame comme des perdues pour capter leur attention et obtenir quelques micro-progrès

Et puis, j'ai fait le rapprochement avec un autre post, celui sur l'état de résignation :
viewtopic.php?f=21&t=1614&p=44028&hilit=r%C3%A9signation#p44028
Et je me suis souvenue de ce que l'on dit généralement : un chien, c'est comme un gamin de 3 ou 4 ans.
Et là...
Je crois que oui, le chien, comme l'enfant, n'a pas idée qu'il puisse exister un autre mode de vie que celui qu'on lui impose.
Un chien battu, comme un enfant battu, trouve donc ça "normal" : il est intimement convaincu que s'il est puni, maltraité, c'est entièrement de sa faute ; il se demande juste ce qu'il a bien pu faire, non pas "pour mériter ça", mais pour déplaire à celui qui le châtie. Alors oui, il est à l'écoute : il cherche désespérément à comprendre ce qu'on attend de lui, à "bien faire" pour plaire, et sinon, à se faire oublier pour éviter un nouveau châtiment.
A l'inverse, le chien choyé, comme un enfant gâté, aura vite tendance à considérer, lui aussi, que c'est "normal" : puisqu'il est bien traité, c'est dans l'ordre des choses qu'on soit aux petits soins pour lui, et qu'on lui passe tous ses caprices.
Et puis, entre les deux, il y a l'écoute mutuelle... nous ne dressons pas nos chiens, nous les éduquons (enfin, nous essayons


Voilà, c'était mon quart d'heure de prêchi-prêcha
