Tout simplement émouvant et magnifique.
Ma petite expérience avec mes deux gros et des personnes handicapées prouve que les chiens "sentent" bien avant que nous en ayons la perception nous même la "fragilité" de l'humain qu'ils sont amenés à côtoyer.
La dresseuse voulait habituer les chiens à la ville et nous voilà partis au centre ville l'été, nous nous arrêtons à une terrasse de café prendre un rafraichissement et faire boire les loulous à la fontaine de la place. 5 handicapés mentaux et leurs accompagnants s'assoient à la table à côté de la nôtre et surtout à côté de la chienne (intouchable par des inconnus) Les personnes au bout de 5 mins ont caressé la chienne qui se laissait faire sans aucune agressivité ni peur et lorsque ces personnes sont parties, une a trébuché à 2 m de l'endroit de la chienne pour finir étalée de tout son long sur le trottoir à 10 cm de la chienne. Je fus très surprise de l'inertie de la chienne, comme si c'était "normal".
Idem pour une personne de mon entourage qui est dépressive, c'est la seule à qui ils font des fêtes lorsqu'elle arrive, ils ne la quitte pas d'une semelle et c'est curieux parce qu'ils ne se comportent jamais ainsi avec personne, mais ils la sollicite pour des caresses.
Toss entièrement ok pour ton approche avec les chevaux, j'ai encadré des handicapés moteurs, des trisomiques et des cas psychiatriques (HP) à cheval et notamment en rando...tout à fait incroyable, les chevaux étaient doux, patients, calme en toutes circonstances alors que ce n'était pas le cas avec des personnes valides. Ce qui était curieux, avec les cas psychiatriques (assommés de tranquillisants) qui penchaient à droite ou à gauche sur le cheval car totalement incapable de tonicité suffisante, c'est que le cheval récupérait sa "charge" pour éviter la chute !
C'est beaux les animaux domestiques, je crois qu'ils ont plus appris à nous connaitre que nous ne l'avons fait, même si on essaie de se soigner de ce côté là

!