Difficile, pour ne pas dire impossible, de "parler" à un chien dans une langue qu'on ne connaît pas...
Or, si nous employons des invitations (tu viens me voir ? tu laisses ?) et des encouragements (c'est bien) de base, toujours les mêmes pour que le chien finisse par les reconnaître, nous évitons le côté mécanique en "modulant", non seulement par l'intonation, mais en introduisant des variantes (tu viens qu'on rattache ? tu laisses passer ?).
Là, ta compagne va être obligée d'apprendre par coeur une liste de mots... que tu qualifies toi-même d'ordres (ce qui, comme dit Billye, est contraire à l'esprit de notre méthode), avec pas mal de risques : vocabulaire limité d'où manque de nuances, mauvaise prononciation et... trou de mémoire, justement quand il faudrait réagir très vite dans une situation d'urgence.
Franchement, je crois que si tu tiens absolument, toi, à t'adresser au chien dans la langue de Goethe, mieux vaut laisser ta compagne lui parler naturellement en français, plutôt qu'artificiellement en allemand : le chien - qui ignore évidemment que vous ne parlez pas la même langue... - s'y retrouvera bien mieux !