Messagepar Cath » mer. mars 08, 2017 12:23 pm
Très grosso et très modo !
Oui, l'homéopathie, comme son nom l'indique, soigne par les "semblables" : ce qui provoque un problème sur un corps sain le soigne, employé à très faibles doses, chez un corps malade.
Mais "semblable" n'est pas nécessairement "identique" : par exemple, pour prévenir la grippe, on prend Yersin, c'est... un nosode de la peste !
Mais, là où l'allopathie soigne identiquement tous les cas réputés semblables, l'homéopathie va faire des distinctions : le "terrain" est primordial, on ne prescrira pas la même chose selon qu'on est plus sensible au froid sec ou au froid humide, que le mouvement aggrave ou atténue la douleur, qu'on est mieux ou plus mal couché sur le côté douloureux...
C'est l'une des différences qui rend très difficile la mesure de l'efficacité : en allopathie, si on teste, par exemple, un médicament pour l'angine, on calculera le % de personnes ayant une angine pour lesquelles ledit médicament s'est montré efficace en double aveugle (par rapport à d'autres patients qui auront pris un placebo). En homéopathie, le médicament qui traite les angines qui vont de gauche à droite (lachesis, venin de serpent)) est différent de celui pour les angines de droite à gauche (lycopodium, genre de mousse) : si on ne teste que l'un des deux, forcément, ce sera inefficace sur les malades qui relèvent de l'autre ! Dans certains cas, le "mauvais" médicament peut même avoir des effets nocifs...
Qui plus est, pour un homéopathe, plus la dilution est haute, plus le remède est puissant - à quoi les allopathes répondent qu'au-delà de 12 CH, il n'y a plus la moindre molécule du produit de base dans les granules.
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.