Si on fais un trou, ils font un trou.
Si on met des piquets, ils transportent les piquets, mettent la truffe juste à la place du clou à enfoncer, ramassent les pommes avec nous, désherbent....
Aujourd'hui, transport de poutres pour le humains sous le regard bienveillant de la meute, seul Gus cabriole après les premières pommes qui pendouillent au bout des branches et Looping fait son répertoire de grimaces de gargouille à Bart le dadou qui continue à mâchouiller avec philosophie, l’œil amusé.
Toutes les poutres sont empilées , je suis à un bout du tas, zhom, à l'autre bout. On va bâcher.
Looping s'amène en hâte et grimpe délicatement à une extrémité, et fait tout le parcours poutre d'équilibre avec lenteur , pour arriver à l'autre bout, tout fier.
Il salue zhom, pivote délicatement sans tomber en un demi tour parfait et revient tout aussi calmement vers moi, me salue , repivote et recommence...
On le félicite puis on lui demande de descendre,
ensuite on recouvre les poutres d'une double bâche pliée et bruyante à souhait.
Il remonte et se met à refaire le parcours sur la bâche, ainsi de suite, dérangeant les plis.
On félicite, on lui demande de descendre, on lève la bâche pour retendrez, il remonte, on le recouvre en rigolant, pensant le voir s'encourir,
non, du tout, il refait tout le trajet sous la bâche, comme dans une chaussette d'agility.
On a encore félicité et bien ri: il avait fait en quelques minutes des exercices pour lesquels certains paient un abonnement sur terrain d'éducation , afin de travailler les "désensibilisations, les perceptions sensorielles, la psychomotricité canine...) et ce pendant des mois.
Looping n'a jamais rien fait que randonner , nous apporter son aimable collaboration , et ignore toujours "qu'il parle en prose sans le savoir"
