Le journal de Gümüs

[maymay]

Alors en viande on est entre 2 et 2,5% environ. Avec le reste on arrive à 2,5 à 3%.

[Iroise]

Ca reste un pourcentage intéressant ... il est stable ? (Ne maigrit pas, à minima)

[maymay]

Je ne l'ai plus pesé depuis quelques temps, mais a priori oui. Il semble prendre du poids aussi, mais très lentement.

[chance]

C'est pas encore bon pour un BBQ

[mitee]

tout dépend de quel coté du BBQ tu le place ^^

[maymay]

Je vais lui dire tout ça et c'est vous qui allez finir au BBQ !

[maymay]

Bon, je l'avais déjà dit, des membres m'avaient déjà confirmé la chose ailleurs, mais j'ai réalisé quelque chose à nouveau. Hier, balade dans un quartier très calme. Gümüs en longe, il gambade de manière assez cool. Je lui fais prendre quelques directions qu'il ne veut pas trop : il pleure, mais me suit sans insister. Seulement, sur la balade, il a bien "pleuré" trois à quatre fois. Alors au bord de la route, des vélos passent, sans grogner ou aboyer, sans avoir la crête levée, il essaye d'accélérer dans leurs directions. Je l'ai freiné et on a avancé.

En fait, j'ai remarqué la chose suivante : plus dans une balade il va "pleurer" ou me montrer des signes de frustrations, plus il va être réactif à n'importe quel prétexte - joggeur, cycliste, enfant, congénère... même le tram ! Pour donner un autre exemple, avant-hier on a croisé trois chiens en balade : les chiens font connaissance, certains restent à distance, un des chiens vient comme un chiot, saute sur Gümüs et, si j'ai bien vu, l'a même léché le museau. Atmosphère détendue. Bien des coureurs et des vélos sont passés à moins de 50cm de Gümüs, qui pourtant les a vu, qui pourtant ne s'occupait plus des chiens à ce moment là, et qui n'a quand même rien fait... Nadine m'avait dit au stage : c'est normal, une chose à la fois, d'abord les chiens et après les humains. Je le remarque évidemment, mais ici il y a quelque chose de différent : il va rester cool même après que les chiens soient partis ! C'est comme si, en ne voyant pas assez de congénères, j'essayais de travailler un chien auquel il manquait quelque chose.

Je ne sais pas si tous les chiens sont pareils. Dans le cas de Gümüs, j'y suis clairement pour quelque chose : quand il était petit, il voyait bien une dizaine de chiens par jour et tous les jours ! Désormais il en voit peut-être une dizaine par semaine. Est-ce que j'ai contribué à créer un plus grande besoin? Enfin, je n'ai pas assez de recul pour juger correctement de la chose, mais il me semble qu'une très grosse partie du travail - et pour des choses très diverses - va passer par l'organisation de bonnes rencontres. Quand on fait une balade collective, j'ai un chien beaucoup plus calme - vis-à-vis de tout ce qui l'entoure - et bien plus proche de moi, le tout d'une manière très naturelle, sans que je dise ou fasse quoi que ce soit.

[Mockinggirl]

Ce n'est pas une question de manque de contact congénères selon moi, c'est plutôt un problème de gestion de la frustration car il ne semble pas trop en avoir l'habitude (d'où les pleurs et le fait qu'il va chercher à décharger sur tout ce qu'il peut)

Donc dans ton exemple, s'il peut aller voir les congénères -> pas de frustration -> pas de décharge.

[maymay]

Mais c'est bien ça : j'ai complètement sauté cet apprentissage. Je m'en rendais pas compte du problème, mais quand il était petit, on allait vraiment systématiquement à la rencontre de chaque chien croisé. Je regrette assez bien ce comportement à la con. Mais bon, du coup, il faut quand même trouver un bon équilibre pour lui apprendre la frustration aussi, non? Je veux dire, trouver la limite entre frustration et besoin? Car rencontrer des congénères me semblent être quand même un besoin premier. Je veux dire qu'on peut aborder le problème dans les deux sens : il peut en demander de trop, mais je peux aussi ne pas lui en donner assez.

[mitee]

ne pas y aller de suite, ne pas aller au contact mais juste prendre les odeurs, sont des manière d'amener la frustration sans qu'elle soit trop forte.