L'apprentissage de la frustration se fait dans pleins d'occasions pas seulement sur un point précis.
En l'occurrence si tu travailles ton chien dans toutes les circonstances de la vie et qu'il augment son seuil de tolérance à la frustration alors il pourra le faire aussi sur ce qui te saute aux yeux, l'acceptation de ne pas aller voir forcément le congénère.
Ce forum est destiné à une approche du chien basée sur l’observation du monde canin, sur l’écoute mutuelle, sur le respect de son monde...mais aussi sur l’investissement du maitre !
Pour l’éducation du chien, ce compagnon de vie, nous cherchons à lui faire comprendre ce que nous attendons de lui, sans leurres, ni jouets, ni friandises, sans moyens coercitifs (collier halti, à pointe, vary...etc) simplement grâce à notre gestuelle, avec nos mots, nos demandes, avec nos caresses, en prenant en compte nos émotions, ainsi que ce que montre le chien...en nous remettant en question aussi et en essayant de repérer nos incohérences !
Sur ce forum, vous ne trouverez pas de conseils pour le “assis-coucher-pas bouger”...vous ne trouverez pas de conseils pour bien travailler à la friandise (ou au clicker)...nous cherchons plutôt à comprendre son comportement pour mieux vivre en harmonie avec lui, dans la vie de tous les jours...pour une relation complice et un plaisir partagé !
Nous cherchons à vous faire prendre conscience de l’impact de votre gestuelle, de vos émotions,… sur votre compagnon.
Notre approche repose aussi sur la sociabilité du chien : interactions des chiens entre eux…
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Le journal de Gümüs
- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
Tu as bien raison. D'ailleurs, il y a trois semaines, je ne pouvais le promener au matin (j'étudiais pour mes examens). Pendant 3 heures environ, il a été plus ou moins insistant - pas constamment hein, mais il suivait le moindre de mes gestes. Puis il a fini par abandonner et s'est couché. Au soir, quand on est sorti, il était beaucoup plus calme... Bon, après niveau pratique parfois c'est plus dur à mettre en place. Quand je rentre du travail et que je n'ai pas le temps d'attendre pour le faire sortir, je suis un peu obligé de le sortir alors qu'il est plus ou moins "joyeux", si on peut dire... Mais au moins je le sais, j'essaie de limiter la casse.
Sinon aujourd'hui, drôle de rencontre. Je vois qu'un chien nous suit de très loin (à plus de 100m). Gümüs ne l'a pas vu, moi je continue tout droit. Le chien s'approche toujours en trottinant - sa maîtresse l'appelle, mais nada. Il prend une odeur à mi-chemin, puis continue encore. Puis Gümüs le voit, fait demi-tour et marche vers sa direction. À partir de là, je bouge un peu de gauche à droite, sans le regarder de face, sans lui parler, en restant à distance. Je vois que l'autre chien s'approche énormément, alors je ne fais rien. C'est un mâle, de type grand labrador, et je me doute que c'est un entier - ce qui sera plus tard confirmé. À environ 10m l'un de l'autre, l'autre chien commence à balancer la queue vers la gauche. Je n'ai pas encore ce réflexe, j'ai réalisé par la suite ce qu'il pouvait communiquer. En fait, c'était particulier, parce que le chien avait une expression faciale détendue/stressée - gueule ouverte, langue qui pend, halètements, etc. J'ai plutôt fait attention à ça au début, alors que la queue était plus manifeste, en fait. Quand Gümüs a avancé vers l'autre, il a arrêté de balancer la queue vers la gauche et l'a balancé de gauche à droite, bien largement. C'est là que j'ai remarqué la queue de Gümüs enroulée comme pas possible. Je ne dis toujours rien. Gümüs avance tout droit vers lui, mais de manière décalée - leurs trajectoires formaient une parallèle. Et là, évidemment, ça roule des mécaniques, et l'autre chien se fait assez petit. Bon, quand je dis ça roule des mécaniques, ça veut dire : crête super haute, posture bien droite, marche très lentement et, surtout, le gros truc du caïd, il lui coupait le chemin !
Voyant tout ça, pour essayer de désamorcer, je commence à marcher vers la maîtresse, tellement loin qu'on ne la voit pas. Si le chien s'éloignait un peu, j'aurais retenu Gümüs en le freinant. Le truc c'est que l'autre chien, même quand il en avait l'occasion - quand Gümüs prenait une odeur, brièvement, par exemple - restait tout près... On a quand même fini par aller jusqu'à la maîtresse et là j'ai fini par freiner Gümüs : dès que la longe s'est tendue, il a commencé à grogner et aboyer, bien évidemment. Mais qu'aurais-je pu faire d'autre?
La maîtresse, venue de loin, nous dit alors qu'en général ça se passe très mal avec les mâles - et elle ne sait pas pourquoi. À mon avis, son chien doit être un peu comme le mien : après tout, il s'est éloigné de plus de 100m de sa maîtresse pour venir jusqu'à nous. Et aussi, autre petit détail, la maîtresse avait cet objet pour lancer la balle. D'ailleurs, quand elle est arrivée, le chien est assez vite monté en excitation et est même parti se coller à ma petite amie.
Bon bon, c'est ennuyant quand même. Je pense que Gümüs a bien calmé l'autre, pour le coup, mais il s'est vu pousser des ailes aussi. Que penser d'une telle situation? Sa réaction est "normale", pour lui, pour son caractère, etc., mais moi je me retrouve plus ou moins piégé dans ces situations : impossible de le faire décoller par mes déplacements, je sais très bien que dès que je tire sur la longe, même si très légèrement - ce qui, dans des situations normales, signifie "eh, par ici !" -, ça va lui donner des idées pas très cool et donc aggraver le problème !
Sinon aujourd'hui, drôle de rencontre. Je vois qu'un chien nous suit de très loin (à plus de 100m). Gümüs ne l'a pas vu, moi je continue tout droit. Le chien s'approche toujours en trottinant - sa maîtresse l'appelle, mais nada. Il prend une odeur à mi-chemin, puis continue encore. Puis Gümüs le voit, fait demi-tour et marche vers sa direction. À partir de là, je bouge un peu de gauche à droite, sans le regarder de face, sans lui parler, en restant à distance. Je vois que l'autre chien s'approche énormément, alors je ne fais rien. C'est un mâle, de type grand labrador, et je me doute que c'est un entier - ce qui sera plus tard confirmé. À environ 10m l'un de l'autre, l'autre chien commence à balancer la queue vers la gauche. Je n'ai pas encore ce réflexe, j'ai réalisé par la suite ce qu'il pouvait communiquer. En fait, c'était particulier, parce que le chien avait une expression faciale détendue/stressée - gueule ouverte, langue qui pend, halètements, etc. J'ai plutôt fait attention à ça au début, alors que la queue était plus manifeste, en fait. Quand Gümüs a avancé vers l'autre, il a arrêté de balancer la queue vers la gauche et l'a balancé de gauche à droite, bien largement. C'est là que j'ai remarqué la queue de Gümüs enroulée comme pas possible. Je ne dis toujours rien. Gümüs avance tout droit vers lui, mais de manière décalée - leurs trajectoires formaient une parallèle. Et là, évidemment, ça roule des mécaniques, et l'autre chien se fait assez petit. Bon, quand je dis ça roule des mécaniques, ça veut dire : crête super haute, posture bien droite, marche très lentement et, surtout, le gros truc du caïd, il lui coupait le chemin !
Voyant tout ça, pour essayer de désamorcer, je commence à marcher vers la maîtresse, tellement loin qu'on ne la voit pas. Si le chien s'éloignait un peu, j'aurais retenu Gümüs en le freinant. Le truc c'est que l'autre chien, même quand il en avait l'occasion - quand Gümüs prenait une odeur, brièvement, par exemple - restait tout près... On a quand même fini par aller jusqu'à la maîtresse et là j'ai fini par freiner Gümüs : dès que la longe s'est tendue, il a commencé à grogner et aboyer, bien évidemment. Mais qu'aurais-je pu faire d'autre?
La maîtresse, venue de loin, nous dit alors qu'en général ça se passe très mal avec les mâles - et elle ne sait pas pourquoi. À mon avis, son chien doit être un peu comme le mien : après tout, il s'est éloigné de plus de 100m de sa maîtresse pour venir jusqu'à nous. Et aussi, autre petit détail, la maîtresse avait cet objet pour lancer la balle. D'ailleurs, quand elle est arrivée, le chien est assez vite monté en excitation et est même parti se coller à ma petite amie.
Bon bon, c'est ennuyant quand même. Je pense que Gümüs a bien calmé l'autre, pour le coup, mais il s'est vu pousser des ailes aussi. Que penser d'une telle situation? Sa réaction est "normale", pour lui, pour son caractère, etc., mais moi je me retrouve plus ou moins piégé dans ces situations : impossible de le faire décoller par mes déplacements, je sais très bien que dès que je tire sur la longe, même si très légèrement - ce qui, dans des situations normales, signifie "eh, par ici !" -, ça va lui donner des idées pas très cool et donc aggraver le problème !
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Re: Le journal de Gümüs
Je ne me sens pas habilitée à te donner des conseils crois le bien. Mais quand notre chien enroule bien sa queue sur le dos c'est qu'il se prépare et ça peut aller très vite.
Alors je peux peut être te dire ce qui m'est venu à l'esprit et que je redoute depuis un petit moment.
Tu dis "Je pense que Gümüs a bien calmé l'autre, pour le coup, mais il s'est vu pousser des ailes aussi." Ben déjà tu émets des phérhormones de soulagement de quelqu'un dont le chien a eu le dessus et ça c'est pas neutre comme message de paix et de détachement. Il n'y a pas besoin de traduction il le ressent.
"Que penser d'une telle situation? " honnêtement c'est maintenant que tu peux te permettre de réfléchir sur comment on peut agir.
"Sa réaction est "normale", pour lui, pour son caractère, etc., "
Non sa réaction n'est pas normale pour lui pour son caractère. Je suppose que c'est ta vision d'un monde qui a pu exister dans le passé des chiens d'Anatolie qui te fait extrapoler. J'affirme que Gumus est un chien d'ici, avec des habitudes d'ici, un comportement d'ici, à toi de ne pas "appeler" dans son présent de chien d'ici, en lui ouvrant des portes, des réactions d'un autre temps qui sont peut être dans son histoire mais que tu as passé ton temps à gommer.
"mais moi je me retrouve plus ou moins piégé dans ces situations" oui je redoute un peu que tu en soit l'acteur parce que tu tends la main à ce passé qui existe par delà les frontières, mais c'est une autre histoire.
A partir du moment où tu vas laisser à Gumus l'occasion de se fritter là tu seras piégé définitivement. Mais tu es très motivé pour imposer à Gumus ton point de vue je le crois..
Alors je peux peut être te dire ce qui m'est venu à l'esprit et que je redoute depuis un petit moment.
Tu dis "Je pense que Gümüs a bien calmé l'autre, pour le coup, mais il s'est vu pousser des ailes aussi." Ben déjà tu émets des phérhormones de soulagement de quelqu'un dont le chien a eu le dessus et ça c'est pas neutre comme message de paix et de détachement. Il n'y a pas besoin de traduction il le ressent.
"Que penser d'une telle situation? " honnêtement c'est maintenant que tu peux te permettre de réfléchir sur comment on peut agir.
"Sa réaction est "normale", pour lui, pour son caractère, etc., "
Non sa réaction n'est pas normale pour lui pour son caractère. Je suppose que c'est ta vision d'un monde qui a pu exister dans le passé des chiens d'Anatolie qui te fait extrapoler. J'affirme que Gumus est un chien d'ici, avec des habitudes d'ici, un comportement d'ici, à toi de ne pas "appeler" dans son présent de chien d'ici, en lui ouvrant des portes, des réactions d'un autre temps qui sont peut être dans son histoire mais que tu as passé ton temps à gommer.
"mais moi je me retrouve plus ou moins piégé dans ces situations" oui je redoute un peu que tu en soit l'acteur parce que tu tends la main à ce passé qui existe par delà les frontières, mais c'est une autre histoire.
A partir du moment où tu vas laisser à Gumus l'occasion de se fritter là tu seras piégé définitivement. Mais tu es très motivé pour imposer à Gumus ton point de vue je le crois..
- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
Lisa a écrit :Ben déjà tu émets des phérhormones de soulagement de quelqu'un dont le chien a eu le dessus et ça c'est pas neutre comme message de paix et de détachement. Il n'y a pas besoin de traduction il le ressent.
J'ai essayé de rester le plus calme et indifférent possible tout le long. Qu'est-ce qui te fait croire que j'étais "soulagé"?
Lisa a écrit : "Sa réaction est "normale", pour lui, pour son caractère, etc., "
Non sa réaction n'est pas normale pour lui pour son caractère. Je suppose que c'est ta vision d'un monde qui a pu exister dans le passé des chiens d'Anatolie qui te fait extrapoler. J'affirme que Gumus est un chien d'ici, avec des habitudes d'ici, un comportement d'ici, à toi de ne pas "appeler" dans son présent de chien d'ici, en lui ouvrant des portes, des réactions d'un autre temps qui sont peut être dans son histoire mais que tu as passé ton temps à gommer.
Mais pourquoi me parler de sa race? Je n'ai nulle part parlé de sa race. Quand je dis c'est "normal", ça ne veut pas dire que c'est bien, ça veut dire que ça ne m'étonne pas. Il roule des mécaniques et un autre vient le provoquer. Il ne laissera pas passer, évidemment. Mais ça ne veut pas dire que je cautionne tu sais.
Lisa a écrit :"mais moi je me retrouve plus ou moins piégé dans ces situations" oui je redoute un peu que tu en soit l'acteur parce que tu tends la main à ce passé qui existe par delà les frontières, mais c'est une autre histoire.
A partir du moment où tu vas laisser à Gumus l'occasion de se fritter là tu seras piégé définitivement. Mais tu es très motivé pour imposer à Gumus ton point de vue je le crois..
Là non plus, je ne suis pas sûr de comprendre : qu'est-ce qui te fait croire que j'ai un point de vue comme tu penses pouvoir m'attribuer et que j'essaye de l'imposer, de surcroît, à Gümüs?
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Re: Le journal de Gümüs
Hélas Maymay autant pour moi
le propre des mots c'est qu'ils prennent une connotation différente suivant l'état d'esprit de celui qui les lit ou les écrit.
Je corrige : tu es très motivé pour imposer à Gumus un statut de cohabitation pacifique avec les autres chiens.
Je ne retire rien d'un Gumus pacifique ou pas je lis ses aventures et puis c'est tout. Je n'ai donc pas de reproche à te faire je ne suis que membre de ce forum et ça s'arrête là. Je souhaite à Gumus tout le bonheur du monde comme aux autres chiens.

Je corrige : tu es très motivé pour imposer à Gumus un statut de cohabitation pacifique avec les autres chiens.
Je ne retire rien d'un Gumus pacifique ou pas je lis ses aventures et puis c'est tout. Je n'ai donc pas de reproche à te faire je ne suis que membre de ce forum et ça s'arrête là. Je souhaite à Gumus tout le bonheur du monde comme aux autres chiens.
- maymay
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- Enregistré le : lun. févr. 15, 2016 12:23 pm
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Re: Le journal de Gümüs
Ne t'en fais pas pour ça. En plus de ce que tu mets en avant, il faut dire qu'il est vraiment dur de décrire le comportement d'un chien. D'ailleurs, bien des personnes qui m'ont lu avant de voir Gümüs en vrai pour la première fois étaient étonnées, ils ont vu quelque chose de très différent de ce à quoi ils s'attendaient. Les limites de l'écriture, comme tu le dis, ou celle de ma rédaction surtout. Merci pour ton souhait, nous te souhaitons en retour la même chose ! (:
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- Enregistré le : ven. avr. 29, 2016 10:27 am
- Localisation : sud du 92
Re: Le journal de Gümüs
donc je résume, vous vous baladez, le labrador et sa maitresse étaient derrière vous au loin. il vous a rattrapé, les présentations se sont faites en mode assez tendues mais sans agressivité au final. et tu es reparti en direction de la maitresse pour lui "rendre son chien". c'est bien ca ?
- "mes loulous"
- Billye
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- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2014 8:37 am
Re: Le journal de Gümüs
Je ne comprends pas bien, dans une situation aussi tendue telle que tu la décris, pourquoi tu vas vers l'humaine du chien?
Dans pareil cas, je prendrais plutôt l'option d'éloigner mon chien et même si l'autre l'accompagne , tu limtes un peu les risques.
Là tu te diriges vers la personne que tu ne connais pas ( dont tu ne sais pas ce qu'elle va faire près de son chien ) et tu ramènes donc ce chien vers sa propriétaire . Tu ne connais pas ce chien et, ce qui peut à peu près se passer "bien" sans l'humain, peut dégénérer très vite en présence des humains de référence.
Tu ne maitrises pas bien le fait de stopper ton chien avec la longe ni le "bloquer-relâcher" alors si la personne arrive que tu fais te tendre ton chien à cause de la longe et que cette personne tire son chien de son côté ou hurle ou vocifère, ça va être très chaud.
Dans pareil cas, je prendrais plutôt l'option d'éloigner mon chien et même si l'autre l'accompagne , tu limtes un peu les risques.
Là tu te diriges vers la personne que tu ne connais pas ( dont tu ne sais pas ce qu'elle va faire près de son chien ) et tu ramènes donc ce chien vers sa propriétaire . Tu ne connais pas ce chien et, ce qui peut à peu près se passer "bien" sans l'humain, peut dégénérer très vite en présence des humains de référence.
Tu ne maitrises pas bien le fait de stopper ton chien avec la longe ni le "bloquer-relâcher" alors si la personne arrive que tu fais te tendre ton chien à cause de la longe et que cette personne tire son chien de son côté ou hurle ou vocifère, ça va être très chaud.
- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
D'abord parce que Gümüs lui coupait la trajectoire, ensuite parce que, même quand il le pouvait, le chien n'avait pas trop l'intention de s'en aller. La maîtresse était tellement loin qu'on ne la voyait pas, je n'avais pas eu l'intention d'aller jusqu'à elle, mais seulement dans sa direction, en me disant que le chien s'en irait plus facilement. Cela dit, je l'ai fait de manière assez irréfléchie, comme pour rendre le chien à sa maîtresse, comme le dit mitee. J'avoue que ce n'est pas une bonne idée du tout, pour les raisons que tu avances et que je sais d'ailleurs bien - je suis toujours content de croiser des chiens sans les maîtres autour. Sans doute j'ai eu cette envie d'aider la maîtresse à récupérer son chien. Foireuse idée, oui... 

- Cath
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Re: Le journal de Gümüs
maymay a écrit :La maîtresse était tellement loin qu'on ne la voyait pas, je n'avais pas eu l'intention d'aller jusqu'à elle, mais seulement dans sa direction, en me disant que le chien s'en irait plus facilement.
C'est un réflexe qu'on a souvent, soit pour aider le chien à retourner vers son propriétaire, soit dans l'espoir de s'en débarrasser plus vite. Alors qu'en général, c'est tout le contraire : si tu ramènes le chien vers son maître, ça risque de le renforcer dans ses intentions belliqueuses, mais si tu t'en éloignes, tu as de bonnes chances qu'il "décroche" quand il se sentira un peu trop loin de sa zone de sécurité.
C'est d'ailleurs également valable si l'autre chien n'a aucune intention agressive, juste envie de venir dire bonjour et/ou d'aller faire un tour : assez régulièrement, en forêt, nous rencontrions des poilus solitaires qui nous suivaient un bout de chemin, soit de loin, soit en compagnie de Jules. Et puis, passée une limite invisible, ils faisaient demi-tour et s'en retournaient chez eux au petit trot, éventuellement jusqu'à la prochaine rencontre !
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.
ni de réussir pour persévérer.
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