Ah oui, Sacha a effectivement aussi dit que Gümüs était un gros chevaucheur ! Sur le coup je ne lui ai pas demandé à quoi elle voyait ça. En soi, ça ne m'étonnerait pas, mais ça fait bien une grosse année qu'il n'a chevauché aucun chien - par contre, il s'est fait chevauché pas mal de fois, souvent par de plus petits chiens, et il ne leur disait souvent rien du tout. Soit je ne dois pas le laisser trop l'occasion, soit il doit effectivement comprendre ce que dit l'autre et ne pas insister.
Et chose intéressante : Gümüs est très calme depuis la balade. Bon, on a donc fait une heure et demi de balade samedi, mais on avait fait une heure avant tout seul et puis une heure après tout seul encore. Le trajet total a bien duré neuf heures environ. Je ne sais pas si c'est uniquement parce que c'était long, mais en tout cas il est bien cool ces derniers jours, surtout à la maison. Là j'ai eu une longue journée et en rentrant je me suis tout simplement endormi, impossible de tenir debout. Je ne vais donc le sortir que maintenant (pour une bonne heure). Mais il n'a ni insisté pour sortir, ni ne m'a ennuyé de quelconque manière qui soit.
Ce forum est destiné à une approche du chien basée sur l’observation du monde canin, sur l’écoute mutuelle, sur le respect de son monde...mais aussi sur l’investissement du maitre !
Pour l’éducation du chien, ce compagnon de vie, nous cherchons à lui faire comprendre ce que nous attendons de lui, sans leurres, ni jouets, ni friandises, sans moyens coercitifs (collier halti, à pointe, vary...etc) simplement grâce à notre gestuelle, avec nos mots, nos demandes, avec nos caresses, en prenant en compte nos émotions, ainsi que ce que montre le chien...en nous remettant en question aussi et en essayant de repérer nos incohérences !
Sur ce forum, vous ne trouverez pas de conseils pour le “assis-coucher-pas bouger”...vous ne trouverez pas de conseils pour bien travailler à la friandise (ou au clicker)...nous cherchons plutôt à comprendre son comportement pour mieux vivre en harmonie avec lui, dans la vie de tous les jours...pour une relation complice et un plaisir partagé !
Nous cherchons à vous faire prendre conscience de l’impact de votre gestuelle, de vos émotions,… sur votre compagnon.
Notre approche repose aussi sur la sociabilité du chien : interactions des chiens entre eux…
Pour l’éducation du chien, ce compagnon de vie, nous cherchons à lui faire comprendre ce que nous attendons de lui, sans leurres, ni jouets, ni friandises, sans moyens coercitifs (collier halti, à pointe, vary...etc) simplement grâce à notre gestuelle, avec nos mots, nos demandes, avec nos caresses, en prenant en compte nos émotions, ainsi que ce que montre le chien...en nous remettant en question aussi et en essayant de repérer nos incohérences !
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Le journal de Gümüs
- maymay
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- chance
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Re: Le journal de Gümüs
Je le crois chevaucheur aussi à sa manière de placer ses oreilles , sa queue, .....
Un chien qui attire le chevauchement est souvent un chevaucheur soit refoulé soit qui n'attend qu'un autre pour partager ce travers....
Meme castrés, certains restent de sacrés chevaucheurs.
J'ai certains de mes chiens qui chevauchent , ils sont aussi kéké , peu surs d'eux.
Un chien qui attire le chevauchement est souvent un chevaucheur soit refoulé soit qui n'attend qu'un autre pour partager ce travers....
Meme castrés, certains restent de sacrés chevaucheurs.
J'ai certains de mes chiens qui chevauchent , ils sont aussi kéké , peu surs d'eux.
- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
Je devrais en voir plus pour comprendre ce qu'ils ont de commun...
Bon, aujourd'hui 2h30 de balade et Gümüs m'a fait des trucs vraiment super. C'est tout petit, peut-être rien du tout, mais j'ai été tellement étonné sur le coup... La balade commence de manière un peu embêtante : on voulait prendre un chemin pour aller dans un coin où nous n'avions jamais été de la forêt (de l'autre côté d'une grande route). Sauf qu'il y avait un photographe qui ne bougeait pas trop sur un petit chemin. Début de balade, pas question de marcher droit sur lui. Donc a dû pas mal attendre, tourner en rond. Puis il y a plein de vélos... Mais bon, on est passé outre et on a commencé la balade. On ne rencontre que des cyclistes, presque rien d'autre. Gümüs les ignore franchement assez bien, mais je ne prends pas de risque : on sort des sentiers à chaque fois. Le problème c'est que certains roulent vachement vite - en descente, aux virages... Donc obligé de demander un "demi-tour" souvent suivi d'un "par ici?" Mais il fait ça à merveille et ignore des vélos quand bien même je suis moi-même saisi par ceux-ci !
Tout ça, c'est chouette, mais le meilleur est à venir. Un moment donné on croise un maître et un caniche. Alors vous allez me dire "oh, un caniche, c'est petit..." Oui oui, mais en général, quand bien même il finit par laisser passer un chien - même petit -, Gümüs a tendance à essayer un minimum, à pleurer un peu, à sautiller, etc. Sauf que là, alors que le binôme surgit à 10m de nous environ, en empruntant un chemin parallèle au nôtre, mais dans une direction opposée, qu'ils sont les premières personnes que nous croisons depuis bien longtemps - oui, les vélos ne sont pas des personnes, hum - et que le caniche s'est arrêté pour fixer Gümüs aussi, ce dernier le regarde un petit coup et continue ensuite son chemin, la langue qui pend, sans changer de vitesse, sans que je lui dise quoi que ce soit ! C'était pour nous énorme, tout simplement ! Je me suis contenté d'un "c'est bien oglum !" (c'est bien "mon garçon", en turc), mais au fond de moi je voulais le saisir et lui faire un énorme bisou sur sa grosse joue bien pendante ! Vraiment, c'était la première fois qu'il laisse passer un chien aussi facilement et aussi poliment.
Le reste de la balade il est resté fort calme aussi. Juste à un moment où il commençait à trop avancer rapidement dans une direction, on a fini par lui demander demi-tour et on est parti dans une autre direction. Il a un peu pleuré, mais nous a suivis assez facilement. Je crois aussi qu'il y a du progrès vis-à-vis des cheuvreils. Je ne dis pas hein, en libre, il partira sans doute, mais on en a vu plusieurs à bonne distance, il a essayé de partir un peu, mais il a décroché plus vite qu'avant. C'est tout petit, mais ça compte beaucoup.
Enfin, en balade, on commence à faire un truc nouveau : on se pose. De temps en temps, on s'arrête, on s'assoit sur un tronc d'arbre et on ne fait plus rien. Il tourne alors un peu autour de nous, sent à gauche et à droite, puis vient se poser à côté de nous, s'assoit aussi ou se couche carrément. Parfois il vient réclamer des caresses, comme à la maison. On trouve ça génial parce qu'à la maison il est assez proche de nous, ça contraste beaucoup avec son attitude à l'extérieur. Et puis avec les caresses, sa queue se baisse complètement. Quand on recommence à marcher, il garde la queue basse quelques dizaines de secondes - ce sont des moments rares, on ne le voit jamais avec une queue basse.
Bref, c'est tout petit, mais ça nous fait énormément plaisir. Il y a des jours comme ça où toutes les bonnes choses s'enchaînent, et plus ça va bien, plus c'est facile, plus c'est facile, plus ça va bien. J'espère qu'on durera un peu sur cette lancée !

Bon, aujourd'hui 2h30 de balade et Gümüs m'a fait des trucs vraiment super. C'est tout petit, peut-être rien du tout, mais j'ai été tellement étonné sur le coup... La balade commence de manière un peu embêtante : on voulait prendre un chemin pour aller dans un coin où nous n'avions jamais été de la forêt (de l'autre côté d'une grande route). Sauf qu'il y avait un photographe qui ne bougeait pas trop sur un petit chemin. Début de balade, pas question de marcher droit sur lui. Donc a dû pas mal attendre, tourner en rond. Puis il y a plein de vélos... Mais bon, on est passé outre et on a commencé la balade. On ne rencontre que des cyclistes, presque rien d'autre. Gümüs les ignore franchement assez bien, mais je ne prends pas de risque : on sort des sentiers à chaque fois. Le problème c'est que certains roulent vachement vite - en descente, aux virages... Donc obligé de demander un "demi-tour" souvent suivi d'un "par ici?" Mais il fait ça à merveille et ignore des vélos quand bien même je suis moi-même saisi par ceux-ci !
Tout ça, c'est chouette, mais le meilleur est à venir. Un moment donné on croise un maître et un caniche. Alors vous allez me dire "oh, un caniche, c'est petit..." Oui oui, mais en général, quand bien même il finit par laisser passer un chien - même petit -, Gümüs a tendance à essayer un minimum, à pleurer un peu, à sautiller, etc. Sauf que là, alors que le binôme surgit à 10m de nous environ, en empruntant un chemin parallèle au nôtre, mais dans une direction opposée, qu'ils sont les premières personnes que nous croisons depuis bien longtemps - oui, les vélos ne sont pas des personnes, hum - et que le caniche s'est arrêté pour fixer Gümüs aussi, ce dernier le regarde un petit coup et continue ensuite son chemin, la langue qui pend, sans changer de vitesse, sans que je lui dise quoi que ce soit ! C'était pour nous énorme, tout simplement ! Je me suis contenté d'un "c'est bien oglum !" (c'est bien "mon garçon", en turc), mais au fond de moi je voulais le saisir et lui faire un énorme bisou sur sa grosse joue bien pendante ! Vraiment, c'était la première fois qu'il laisse passer un chien aussi facilement et aussi poliment.
Le reste de la balade il est resté fort calme aussi. Juste à un moment où il commençait à trop avancer rapidement dans une direction, on a fini par lui demander demi-tour et on est parti dans une autre direction. Il a un peu pleuré, mais nous a suivis assez facilement. Je crois aussi qu'il y a du progrès vis-à-vis des cheuvreils. Je ne dis pas hein, en libre, il partira sans doute, mais on en a vu plusieurs à bonne distance, il a essayé de partir un peu, mais il a décroché plus vite qu'avant. C'est tout petit, mais ça compte beaucoup.
Enfin, en balade, on commence à faire un truc nouveau : on se pose. De temps en temps, on s'arrête, on s'assoit sur un tronc d'arbre et on ne fait plus rien. Il tourne alors un peu autour de nous, sent à gauche et à droite, puis vient se poser à côté de nous, s'assoit aussi ou se couche carrément. Parfois il vient réclamer des caresses, comme à la maison. On trouve ça génial parce qu'à la maison il est assez proche de nous, ça contraste beaucoup avec son attitude à l'extérieur. Et puis avec les caresses, sa queue se baisse complètement. Quand on recommence à marcher, il garde la queue basse quelques dizaines de secondes - ce sont des moments rares, on ne le voit jamais avec une queue basse.
Bref, c'est tout petit, mais ça nous fait énormément plaisir. Il y a des jours comme ça où toutes les bonnes choses s'enchaînent, et plus ça va bien, plus c'est facile, plus c'est facile, plus ça va bien. J'espère qu'on durera un peu sur cette lancée !
- Cath
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Re: Le journal de Gümüs
Ah, non, c'est pas tout petit ! C'est vraiment bien, c'est "hénaurme", au contraire !
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.
ni de réussir pour persévérer.
- chance
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Re: Le journal de Gümüs
Il progresse formidablement ton loulou, c'est vrai que c'est hénaurrrrrme!!!!!
Tu vois, tu changes quelques étails et hop, tu en récoltes déjà du positif!!!!
Bravo loulou , ton humain devient "bien"
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- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
Merci les amies ! C'est bien vrai, c'est énorme en fait... Il y a beaucoup encore, mais c'est énorme ! 
Bon, je continue à donner de bonnes nouvelles. Ce n'est pas tout rose, évidemment, les choses évoluent petit à petit. En une balade, il y a des centaines de choses à raconter, mais j'essaye d'aller à l'essentiel. Aujourd'hui donc :
- Je sors Gümüs de la voiture, un binôme à 5m de nous, avec un petit cocker, en statique, ils nous fixent tous. Gümüs lève la tête et regarde, mais il veut surtout prendre des odeurs. On avance, il pisse un coup, regarde ensuite, prends des odeurs, pisse à nouveau, se frotte les pattes comme un taureau, mais me suit dans la direction opposée sans même essayer d'aller vers le cocker !
- Arrivé plus tard à un coin, une maîtresse surgit et me dit "mon chien est en liberté, mais il n'est pas agressif !" Je lui dis gentiment que ce n'est rien et qu'on va aller dans une autre direction (c'était un carrefour de chemins). On y va, Gümüs tire un peu pour rester sur place : il n'a pas vu le chien, mais il l'a senti ! La maîtresse me dit "oh, il veut jouer", alors que pas du tout, vraiment pas... Ce binôme finira par passer devant nous. À notre hauteur (mais à 10m de nous), le chien, un petit jack russell, s'est arrêté pour aboyer sur Gümüs. Ce dernier le regarde, prend des informations à distance puis me suit, l'air de rien. On finit par laisser passer, ils sont à 40-50m devant nous. Sauf qu'ils s'arrêtent souvent ! Et la maîtresse reste face à nous... Donc le petit jack aboie par moment, nous on sort juste des sentiers de manière à ne pas être vu. Mais là, pour le coup, c'est comme si Gümüs m'avait compris et qu'il s'était dit "ouais, il a l'air chiant, on va l'éviter..." On a fait ça trois-quatre fois, mais la maîtresse s'arrêtait sans cesse, ça devenait ennuyant... Jusqu'à ce que le jack commence à marcher vers nous. Bon, toujours loin et je doutais franchement qu'il puisse oser venir vers Gümüs. Et évidemment, la maîtresse suit son jack. Alors je lui dis de loin "faites demi-tour madame, il vous suivra !" Ah oui, la maîtresse avait l'air franchement chiante : elle a dû dire "non !" et "assis !" 150 fois d'affilée. Elle me dit alors : "mais je dois le rattacher ! et votre chien..." et je n'ai pas compris la suite. Je m'en fous, elle fait n'importe quoi, je lui redis calmement de faire demi-tour, mais elle continue à avancer, son chien aussi. Alors je sors des sentiers, complètement. Gümüs me suit comme une crème, on s'éloigne, on ne les voit plus. Je suis vraiment au ciel quand face à un maître qui fait n'importe quoi, Gümüs collabore autant !
- Plus tard, on voit un maître et un BBS marcher dans notre direction. Le truc c'est qu'ils marchent vite, très vite... Alors j'essaye de sortir du sentier, mais Gümüs ne veut trop me suivre. Pas le choix, je dois un peu le tirer, avant de m'arrêter de profil, voire de dos. Voilà que le BBS (qui répondait à un nom de mâle) s'arrête à hauteur de Gümüs : crête levée, pattes sous tension et queue bien haute sans balancement. Gümüs voyant ça grogne et essaye d'aller vers lui : je le freine, il s'étrangle même un peu, mais que puis-je faire... Voyant ça, le BBS s'en va tout de suite. Mais là, après avoir freiné Gümüs, je lui demande : "tu le laisses?" Bon, j'ai dû demander plusieurs fois. Sauf qu'il a fini par me suivre, assez vite, et surtout en ayant la crête levée et en continuant à "aboyer" - vous savez, ces aboiements que continuent à faire le chien quand ils savent qu'ils doivent arrêter, comme s'ils râlaient un peu... C'est encore une fois très rare quand il fait ça : il me suit donc, malgré le fait que ça soit clairement tendu. Comme s'il arrivait quelque peu à mettre de côté ses envies de caïd ! J'adore quand il reste avec moi malgré le fait que ça soit tendu en face. Bref, il a quand même accéléré, mais il s'est rattrapé après.
- Ensuite, deux chiens en liberté qui viennent de loin. Nous on tourne et change de direction, mais ceux-ci viennent jusqu'à nous. J'arrête de "tirer" mon poilu et il attend les chiens. C'étaient des sortes de chiens roumains, vous savez, taille moyenne, avec de bonnes têtes, comme on en voit de plus en plus ! Et là, un premier court devant Gümüs et lui passe à 2m devant. Gümüs ne fait rien, il attend toujours. Il n'a pas accéléré, ni quand le chien est venu, ni quand il est parti. Ensuite ils sont revenus en courant, l'un restant à distance, l'autre s'approchant. Les chiens se sentent, puis les autres courent à nouveau. Gümüs a fait un ou deux petits bonds, mais sans plus. Par contre la longe était mal placée et ça l'embêtait vraiment - il l'a mordillé plusieurs fois après la rencontre. Mea culpa, bel ami.
- Une minute plus tard, un binôme vient de devant, l'autre de derrière. On sort encore des sentiers, rapidement. L'un passe avec son labrador noir qui marche à ses pieds, l'autre est au téléphone, son labrador (une femelle) vient un peu vers nous. Quand elle voit Gümüs, elle s'arrête et se fige, de profil, mais visiblement très mal à l'aise (elle devait se demander "c'est quoi ce machin !"). Elle tourne alors la tête, Gümüs fait de même ! Il n'a pas cherché à aller vers elle, il est resté super calme... Après on l'a quand même suivi, cette chienne, Gümüs a essayé d'accélérer un peu (mais vraiment un peu), mais pas de rencontre.
- Bon, petite connerie qui m'ennuie assez bien aussi : une maîtresse sort avec son husky, visiblement très jeune. Nous on sort des sentiers, mais c'est boisé. Et voilà que le husky vient vers nous, ça se sent, puis ça commence à courir. Mais je suis en plein milieu des arbres moi ! Gümüs s'est un peu coincé et s'est pris même un tronc, mais rien de grave. Évidemment, cette maîtresse dira un jour que son chien n'a pas de rappel parce que c'est un husky. Est-ce si dur de comprendre qu'un chien ne peut pas tout faire, au risque de causer du tort à soi-même ou à autrui?
- Après tous ces épisodes avec les chiens, on a croisé deux cavaliers à une dizaine de mètres de nous. Gümüs observe, moi je m'efface un peu. Les cavaliers allaient très lentement, Gümüs n'a du coup rien fait ! Alors que l'odeur des chevaux l'excite assez bien (sur les pistes, il veut courir comme un fou), il a tout simplement laissé passer ! D'ailleurs, il a été étonné que nous suivions ensuite les cavaliers, il voulait aller dans une autre direction. On les a suivis donc, par environ 40m derrière eux.
- Enfin, dernières petites informations et puis j'arrête. D'abord, à la maison il est plus calme vis-à-vis des bruits. On a des nouveaux voisins qui ont des gens parfois chez eux. Gümüs sent tout ça et, même en étant couché derrière la porte, ne réagit parfois pas du tout ! Il lève la tête, je lui dis "c'est rien mon gros, c'est le voisin" et il se recouche ! Ensuite, dans la voiture, il est plus à l'aise quand il y a plein de monde autour de nous. Évidemment, c'est à prendre avec des pincettes, mais ça va de mieux en mieux. Par contre, si quelqu'un vient franchement à notre voiture (s'il est stationné juste à côté et qu'on est à l'arrêt par exemple), là ça lui fait encore peur. Sauf qu’hier, minuit passé, on est dans la voiture et une dame vient nous demander son chemin. Gümüs lui aboie dessus et elle est saisie. Ses aboiements sont profonds et sa crête est levée. Je lui dis "Gümüs c'est bon !" et je sors de la voiture et commence à parler calmement à la dame. Et là, presque instantanément, il se calme, sa crête se baisse, sa gueule s'ouvre : il est détendu. Évidemment, il a encore aboyé après une ou deux fois, mais ça n'avait rien avoir avec les premiers aboiements. Je ne sais comment le formuler, mais c'était un peu une sorte de "curiosité" ou un appel à recevoir de l'intérêt, si je puis dire ça de la sorte. En tout cas rien d'inquiétant.
Bon, j'ai écrit pas mal en essayant de résumer et ça reste long. Je ne sais si ça sera très lisible, hum... Toujours est-il qu'on est de plus en plus content du petit ! D'ailleurs, on a un projet en tête (oui car voir le chien devenir chouette nous ouvre de plus en plus d'opportunités) : on aimerait acheter un van et visiter des pays (comme la Pologne, la Grèce, la Turquie, etc.). Pour les pays comme la Turquie, on se dit qu'il serait bien de le faire en ayant un deuxième chien, car malgré tout, les montagnes de l'Anatolie restent dangereuses, et je serais beaucoup plus à l'aise si on avait deux poilus plutôt qu'un (que ça soit contre les chiens ou des loups). Donc ça se fera sans doute dans 4-5 ans, peut-être, si les choses vont dans le sens voulu. Mais ça nous motive vraiment !

Bon, je continue à donner de bonnes nouvelles. Ce n'est pas tout rose, évidemment, les choses évoluent petit à petit. En une balade, il y a des centaines de choses à raconter, mais j'essaye d'aller à l'essentiel. Aujourd'hui donc :
- Je sors Gümüs de la voiture, un binôme à 5m de nous, avec un petit cocker, en statique, ils nous fixent tous. Gümüs lève la tête et regarde, mais il veut surtout prendre des odeurs. On avance, il pisse un coup, regarde ensuite, prends des odeurs, pisse à nouveau, se frotte les pattes comme un taureau, mais me suit dans la direction opposée sans même essayer d'aller vers le cocker !
- Arrivé plus tard à un coin, une maîtresse surgit et me dit "mon chien est en liberté, mais il n'est pas agressif !" Je lui dis gentiment que ce n'est rien et qu'on va aller dans une autre direction (c'était un carrefour de chemins). On y va, Gümüs tire un peu pour rester sur place : il n'a pas vu le chien, mais il l'a senti ! La maîtresse me dit "oh, il veut jouer", alors que pas du tout, vraiment pas... Ce binôme finira par passer devant nous. À notre hauteur (mais à 10m de nous), le chien, un petit jack russell, s'est arrêté pour aboyer sur Gümüs. Ce dernier le regarde, prend des informations à distance puis me suit, l'air de rien. On finit par laisser passer, ils sont à 40-50m devant nous. Sauf qu'ils s'arrêtent souvent ! Et la maîtresse reste face à nous... Donc le petit jack aboie par moment, nous on sort juste des sentiers de manière à ne pas être vu. Mais là, pour le coup, c'est comme si Gümüs m'avait compris et qu'il s'était dit "ouais, il a l'air chiant, on va l'éviter..." On a fait ça trois-quatre fois, mais la maîtresse s'arrêtait sans cesse, ça devenait ennuyant... Jusqu'à ce que le jack commence à marcher vers nous. Bon, toujours loin et je doutais franchement qu'il puisse oser venir vers Gümüs. Et évidemment, la maîtresse suit son jack. Alors je lui dis de loin "faites demi-tour madame, il vous suivra !" Ah oui, la maîtresse avait l'air franchement chiante : elle a dû dire "non !" et "assis !" 150 fois d'affilée. Elle me dit alors : "mais je dois le rattacher ! et votre chien..." et je n'ai pas compris la suite. Je m'en fous, elle fait n'importe quoi, je lui redis calmement de faire demi-tour, mais elle continue à avancer, son chien aussi. Alors je sors des sentiers, complètement. Gümüs me suit comme une crème, on s'éloigne, on ne les voit plus. Je suis vraiment au ciel quand face à un maître qui fait n'importe quoi, Gümüs collabore autant !
- Plus tard, on voit un maître et un BBS marcher dans notre direction. Le truc c'est qu'ils marchent vite, très vite... Alors j'essaye de sortir du sentier, mais Gümüs ne veut trop me suivre. Pas le choix, je dois un peu le tirer, avant de m'arrêter de profil, voire de dos. Voilà que le BBS (qui répondait à un nom de mâle) s'arrête à hauteur de Gümüs : crête levée, pattes sous tension et queue bien haute sans balancement. Gümüs voyant ça grogne et essaye d'aller vers lui : je le freine, il s'étrangle même un peu, mais que puis-je faire... Voyant ça, le BBS s'en va tout de suite. Mais là, après avoir freiné Gümüs, je lui demande : "tu le laisses?" Bon, j'ai dû demander plusieurs fois. Sauf qu'il a fini par me suivre, assez vite, et surtout en ayant la crête levée et en continuant à "aboyer" - vous savez, ces aboiements que continuent à faire le chien quand ils savent qu'ils doivent arrêter, comme s'ils râlaient un peu... C'est encore une fois très rare quand il fait ça : il me suit donc, malgré le fait que ça soit clairement tendu. Comme s'il arrivait quelque peu à mettre de côté ses envies de caïd ! J'adore quand il reste avec moi malgré le fait que ça soit tendu en face. Bref, il a quand même accéléré, mais il s'est rattrapé après.
- Ensuite, deux chiens en liberté qui viennent de loin. Nous on tourne et change de direction, mais ceux-ci viennent jusqu'à nous. J'arrête de "tirer" mon poilu et il attend les chiens. C'étaient des sortes de chiens roumains, vous savez, taille moyenne, avec de bonnes têtes, comme on en voit de plus en plus ! Et là, un premier court devant Gümüs et lui passe à 2m devant. Gümüs ne fait rien, il attend toujours. Il n'a pas accéléré, ni quand le chien est venu, ni quand il est parti. Ensuite ils sont revenus en courant, l'un restant à distance, l'autre s'approchant. Les chiens se sentent, puis les autres courent à nouveau. Gümüs a fait un ou deux petits bonds, mais sans plus. Par contre la longe était mal placée et ça l'embêtait vraiment - il l'a mordillé plusieurs fois après la rencontre. Mea culpa, bel ami.
- Une minute plus tard, un binôme vient de devant, l'autre de derrière. On sort encore des sentiers, rapidement. L'un passe avec son labrador noir qui marche à ses pieds, l'autre est au téléphone, son labrador (une femelle) vient un peu vers nous. Quand elle voit Gümüs, elle s'arrête et se fige, de profil, mais visiblement très mal à l'aise (elle devait se demander "c'est quoi ce machin !"). Elle tourne alors la tête, Gümüs fait de même ! Il n'a pas cherché à aller vers elle, il est resté super calme... Après on l'a quand même suivi, cette chienne, Gümüs a essayé d'accélérer un peu (mais vraiment un peu), mais pas de rencontre.
- Bon, petite connerie qui m'ennuie assez bien aussi : une maîtresse sort avec son husky, visiblement très jeune. Nous on sort des sentiers, mais c'est boisé. Et voilà que le husky vient vers nous, ça se sent, puis ça commence à courir. Mais je suis en plein milieu des arbres moi ! Gümüs s'est un peu coincé et s'est pris même un tronc, mais rien de grave. Évidemment, cette maîtresse dira un jour que son chien n'a pas de rappel parce que c'est un husky. Est-ce si dur de comprendre qu'un chien ne peut pas tout faire, au risque de causer du tort à soi-même ou à autrui?
- Après tous ces épisodes avec les chiens, on a croisé deux cavaliers à une dizaine de mètres de nous. Gümüs observe, moi je m'efface un peu. Les cavaliers allaient très lentement, Gümüs n'a du coup rien fait ! Alors que l'odeur des chevaux l'excite assez bien (sur les pistes, il veut courir comme un fou), il a tout simplement laissé passer ! D'ailleurs, il a été étonné que nous suivions ensuite les cavaliers, il voulait aller dans une autre direction. On les a suivis donc, par environ 40m derrière eux.
- Enfin, dernières petites informations et puis j'arrête. D'abord, à la maison il est plus calme vis-à-vis des bruits. On a des nouveaux voisins qui ont des gens parfois chez eux. Gümüs sent tout ça et, même en étant couché derrière la porte, ne réagit parfois pas du tout ! Il lève la tête, je lui dis "c'est rien mon gros, c'est le voisin" et il se recouche ! Ensuite, dans la voiture, il est plus à l'aise quand il y a plein de monde autour de nous. Évidemment, c'est à prendre avec des pincettes, mais ça va de mieux en mieux. Par contre, si quelqu'un vient franchement à notre voiture (s'il est stationné juste à côté et qu'on est à l'arrêt par exemple), là ça lui fait encore peur. Sauf qu’hier, minuit passé, on est dans la voiture et une dame vient nous demander son chemin. Gümüs lui aboie dessus et elle est saisie. Ses aboiements sont profonds et sa crête est levée. Je lui dis "Gümüs c'est bon !" et je sors de la voiture et commence à parler calmement à la dame. Et là, presque instantanément, il se calme, sa crête se baisse, sa gueule s'ouvre : il est détendu. Évidemment, il a encore aboyé après une ou deux fois, mais ça n'avait rien avoir avec les premiers aboiements. Je ne sais comment le formuler, mais c'était un peu une sorte de "curiosité" ou un appel à recevoir de l'intérêt, si je puis dire ça de la sorte. En tout cas rien d'inquiétant.
Bon, j'ai écrit pas mal en essayant de résumer et ça reste long. Je ne sais si ça sera très lisible, hum... Toujours est-il qu'on est de plus en plus content du petit ! D'ailleurs, on a un projet en tête (oui car voir le chien devenir chouette nous ouvre de plus en plus d'opportunités) : on aimerait acheter un van et visiter des pays (comme la Pologne, la Grèce, la Turquie, etc.). Pour les pays comme la Turquie, on se dit qu'il serait bien de le faire en ayant un deuxième chien, car malgré tout, les montagnes de l'Anatolie restent dangereuses, et je serais beaucoup plus à l'aise si on avait deux poilus plutôt qu'un (que ça soit contre les chiens ou des loups). Donc ça se fera sans doute dans 4-5 ans, peut-être, si les choses vont dans le sens voulu. Mais ça nous motive vraiment !

- Cath
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Re: Le journal de Gümüs
Clairement, Gümüs a passé un pallier dans sa progression !
Bon, il y aura probablement quelques retours en arrière, faut t'y attendre, c'est normal... Mais enfin, l'essentiel restera acquis, tu verras !
Bon, il y aura probablement quelques retours en arrière, faut t'y attendre, c'est normal... Mais enfin, l'essentiel restera acquis, tu verras !
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.
ni de réussir pour persévérer.
- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
Exactement, je ne me fais pas d'illusions, car ce sont des touts petits progrès... D'ailleurs aujourd'hui, on a été surpris à plusieurs reprises : chemin très étroit, maîtres qui viennent très vite, Gümüs qui ne veut absolument pas bouger. Dans un des cas, j'ai dû tirer sur la longe - surtout parce que le maître courait après son chien et je n'avais aucune envie qu'il approche de Gümüs. Il a été vachement réactif sur ce coup-là, mais tout s'explique (chien qui court, maître qui court, moi qui le tire, etc.), alors je ne m'inquiète pas, même si ce n'est évidemment jamais chouette comme expérience. Après, j'ignore ce qu'il voit chez les autres chiens et je l'oublie assez souvent. Par exemple avec le chien avec lequel il a été très réactif j'ai cru entendre, quand on s'est éloigné, de gros aboiements et grognements plus tard, avec des chiens qu'on avait auparavant laissés assez bien passer. C'est un peu "rassurant" - c'est pas le mot juste, mais bon - de voir qu'il a à l'oeil des chiens que d'autres n'apprécient pas trop non plus, ça permet d'expliquer certaines choses. Enfin, ça serait surtout plus cool s'il pouvait s'en foutre un peu... 

- Lenoa
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Re: Le journal de Gümüs
Exactement, je ne me fais pas d'illusions, car ce sont des touts petits progrès... D'ailleurs aujourd'hui, on a été surpris à plusieurs reprises : chemin très étroit, maîtres qui viennent très vite, Gümüs qui ne veut absolument pas bouger. Dans un des cas, j'ai dû tirer sur la longe - surtout parce que le maître courait après son chien et je n'avais aucune envie qu'il approche de Gümüs. Il a été vachement réactif sur ce coup-là, mais tout s'explique (chien qui court, maître qui court, moi qui le tire, etc.), alors je ne m'inquiète pas, même si ce n'est évidemment jamais chouette comme expérience. Après, j'ignore ce qu'il voit chez les autres chiens et je l'oublie assez souvent. Par exemple avec le chien avec lequel il a été très réactif j'ai cru entendre, quand on s'est éloigné, de gros aboiements et grognements plus tard, avec des chiens qu'on avait auparavant laissés assez bien passer. C'est un peu "rassurant" - c'est pas le mot juste, mais bon - de voir qu'il a à l'oeil des chiens que d'autres n'apprécient pas trop non plus, ça permet d'expliquer certaines choses. Enfin, ça serait surtout plus cool s'il pouvait s'en foutre un peu...
Les croisements sur chemins étroits avec des chiens qui se déplacent très vite sans pouvoir adapter leur communication et leur allure (notamment les chiens de joggeurs, cani-cross ou autres cani-vtt) sont compliqués pour beaucoup de chiens je pense, ce n'est pas quelque chose d'adapté pour eux...
En tout cas, ce cas de figure avec Lennon c'est radical, il va essayer de stopper l'autre chien d'une manière ou d'une autre !
Du coup, j'essaye dans la mesure du possible d'éviter les chemins trop étroits... Tout ce qui est chemin de halage, qu'on a beaucoup en bord de vilaine ici, et que j'aimais bien, tant pis, fini...
- maymay
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Re: Le journal de Gümüs
On fait pareil la plupart du temps, mais c'est tellement tentant parfois de prendre ces beaux petits sentiers qui ont l'air si calmes ! Tu n'as pas vu des progrès avec Lennon, même petits?
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