Ah mais je suis une grande adepte des balades sous la pluie à présent!

Ou comme hier de balade en patinoire, merci le verglas

Même le Gros a ralenti le rythme (aucune idée de si c'était pour m'attendre ou parce qu'il glissait lui aussi).
Oui on avance à petit pas, on prendra le temps qu'il faut quoi qu'il en soit (puis c'est pas comme si j'avais le choix là dessus

)
Bon, je suis repartie à cogiter suite à la lecture de différents posts ( hello Malko, Lennon et Gümüs!)
On reprend donc : Gros, un amour à l'intérieur, de patience et de calme (si si, même au moment de partir en balade alors qu'avant c'était plus remuant), il est relativement serein (faut juste pas passer trop près de sa haie, mais j'ai maintenant "bloqué" la porte fenêtre quand j'aère avec une barrière -qu'il respecte- et lui permet donc de ne pas se jeter dans le jardin en aboyant, un début de travail sur la frustration ?).
A l'intérieur quand il aboie je vais tranquillement dans des accès sans vue directe sur le jardin, sans longe maintenant (j'en ai eu un peu besoin au début mais pas tant que ça finalement), et il se calme. C'est relativement facile à observer, il s'ébroue systématiquement et pouf se détend. C'est donc en bonne voie.
L'extérieur. C'est là qu'on rigole. Et là ou les différents post m'ont fait tilt.
Gros est sensible en extérieur, très excitable/excité, sur ses gardes (une feuille morte qui bouge peut le faire se figer pour observer, ou alors un truc inhabituel comme un bout de carton abandonné sur le trottoir par exemple).
Il va souvent vite (grand trot ou galop), veut TOUT sentir, en passant à côté d'un point ou dessus sans le sentir, aller plusieurs mètres devant et finalement faire demi tour pour se précipiter le sentir (j'avoue que ça a tendance à fortement m'agacer en plus parce que s'il prenait le temps de sentir il n'aurait pas besoin de faire ça et ne m'arracherait pas le bras...).
Il faut aussi qu'à chaque croisement/portail ouvert/chemin il aille contrôler pour s'assurer que rien ( aucun chien?) ne vient. C'est flagrant sur le croisement où je me suis payée ma dernière altercation avec le monsieur et son border, j'ai beau préparer mon chemin pour n'être si en face ni trop vers le chemin, de m'en éloigner en avance en lui tournant le dos, ne regardant pas et en continuant à avancer et le renvoyer en avant, il va systématiquement se retourner pour y faire face, rester regarder (avec l'impression qu'il analyse , si il y a quelque chose ou pas et si rien à signaler il repart vers moi).
Et sur ces sorties ne mettons pas un chien là dedans... Si le chien montre un seul signe d'intérêt (se fige dans sa direction, grogne, ou tire vers lui et est non identifié ou déjà mal connoté c'est très difficile de le lui faire passer ). Les chiens identifiés "cool" ou qui ne lui prêtent pas attention ça peut demander beaucoup d'effort si très près...
Un lieu inhabituel en sortie c'est très très compliqué, il est toujours très haut, donc évidement il ne faut pas qu'il y ait un seul truc de travers. Les grand espaces je n'ai pas l'impression que ça le sécurise au contraire...
Et c'est une vraie éponge à émotion, si quelqu'un crie ou hausse la voix ça va l'agiter de suite. Il faut qu'il s'informe sur les gens qui passent (joggeur/cycliste, voiture si je ne le bloquais pas, et oui je pense qu'il se mettrait en danger pour ça), sachant que les gens le regardent, et il faut que je m'en détourne fortement pour que lui fasse de même...
Quand je dis "il faut qu'il", c'est vraiment le ressenti que j'en ai. Il a "besoin" d'y aller. Petite note, on a des (gros) progrès sur le "tu laisses?" (impossible de lui dire quand je suis arrivée ici sans que ça le fige justement), même si ça lui coûte (il redémarre au galop ou prend l'allure supérieure s'il était toujours en mouvement et me lâche souvent un aboiement).
Dans ma tête, les chiens sont trop compliqués pour gérer correctement une frustration à l'heure actuelle, il faut donc que je bosse surtout sur le calme en sortie, la frustration des plus petits points et ... sa confiance ?
Quand je reviens du boulot, je pars du principe qu'il a besoin de se soulager, ce qu'il fait rarement au jardin, donc une fois en sortie j'ai tendance à le laisser foncer pour sentir/marquer. J'essaye d'arrêter de le laisser foncer, mais il est rapide le bougre. Dès qu'il sors il est aux aguets ( la direction des parcs est compliquée, il hume l'air, je dirais qu'il cherche à savoir si il y a un chien dans le coin et lequel).
Là où ça me chiffonne c'est le travail de Basile_one et Malko, qui disait travailler la frustration en l'empêchant de marquer certains endroits à priori de façon aléatoire ?
Quels autres petits exercices de frustration, du "facile en extérieur" je peux faire pour ces 3 points (excitation/ frustration et confiance)?
Et par rapport au "contrôle" des sentiers comme ça ? (Et vos avis qui me seront précieux pour m'aiguiller, même si c’est pas évident sans le voir en vrai).
Il aime bien faire, me faire plaisir, j'ai oublié de le préciser mais à partir du moment où il a commencé à répondre aux demandes sur la sortie avec Jodie (bêtement la longe s'enroule autour d'un arbre, il connait "demi tour" et sait très bien se démêler de tout ça, mais au début trop d'excitation et ça connecte pas, mais au premier réussi, premières félicitation "calme" sur l'action, et ça s’enchaîne très rapidement, puisque qu'il essaye ensuite de plus en plus bien faire et je peux lui demander plus de choses : de "Gros demi tour ?" on va aller crescendo à des "Gros tu vas devant?", "Gros tu m'attends?" et "Gros tu la laisses ?" qui vont être systématiquement réussi et félicités calmement).
Seulement pour ça il faut que j'ai quelque chose de "facile" au départ comme demande, et selon les situations c'est pas évident.