
C'est vraiment difficile de trouver les mots justes. Et évidemment ceci n'est que mon expérience. Malko n'est pas le chien dont je rêvais, loin de là. Mais bon je me suis faite à l'idée que, avec le temps, de la patience et du travail, nous allions bien y arriver. Evidemment tout en restant respectueux de ses besoins, on est bien d'accord. Et puis les aléas de la vie ont modifié mes plans et en quelque sorte obligée à reporter l'idée d'en "faire un bon chien", "bien adapté à notre société" à plus tard.
Les semaines passant, comme il était évidemment moins sollicité, il était plus calme et j'ai pu observer des trucs que je n'avais pas remarqués avant, j'ai vu comme, à sa façon, avec ce qu'il est, il participait, il voulait se rendre utile. Ça a été le déclic pour moi. Et oui en l'observant j'ai compris que mon écoute à moi elle était un peu merdique, surtout présente pour l'aider à faire ce que je pensais qu'il devait faire. Alors j'ai commencé à l'écouter autrement, oh pas comme lui m'écoute, je n'en suis de loin pas capable. Et, comme je l'écoute un peu mieux, il m'a montré que, quand je lui demandais quelque chose d'un peu trop difficile, il était plus excité et perdait justement de sa capacité à analyser.
Pour une bonne compréhension il est important de préciser, puisque que la chose est dans la finesse, que avant je ne faisais rien d'autre que des balades, mais je m'arrangeais pour faire des croisements, pour passer là où il y avait un stimulus, etc. Ces derniers mois j'ai vraiment recherché le calme car j'en avais besoin.
Finalement Malko n'est pas le chien que j'aurais choisi, ni celui dont je rêvais. Il est le chien dont j'avais besoin pour progresser un petit peu.
J'ai, enfin je crois (on n'est jamais sûr de rien ;-)) compris ce que Nadine voulait me transmettre au stage. Mieux vaut tard que jamais.