Messagepar Cath » lun. mars 25, 2019 3:33 pm
Oups ! Me rends compte que ça fait un bail qu'on n'a pas donné de nos nouvelles...
Nestor poursuit son petit bonhomme de chemin :
A la maison - faut dire que j'ai fait des progrès, moi aussi, pour ne rien laisser traîner - quasiment plus de destructions sauf de temps en temps un emballage oublié, surtout s'il a contenu de la nourriture. La poubelle, la question ne se pose plus : j'ai bien pris le réflexe de toujours fermer la porte du débarras. Nestor me chipe encore une chaussette ou une pantoufle de temps en temps, mais plus comme doudou-câlin que pour la grignoter.
Avec les chiens, il est toujours aussi à l'aise, et sait toujours du premier coup d'oeil à qui il a affaire : les sympas, il y va franco, les timides, il fait une approche tout en douceur, les kékés, il les snobe, les grincheux, il les évite, et les chevaucheurs... il leur explique très bien (même l'autre jour à un jeune golden de 45 kilos) que non, c'est non !
Avec les humains, il reste méfiant avec les inconnus, mais n'est plus paniqué : l'autre jour, il est même venu jusqu'à un grillage pour flairer deux gamins (bien calmes et accroupis, mais quand même : il y a quelques mois, il n'aurait jamais osé s'approcher !) et maintenant, il fait la fête à mes amies.
Au jardin, on va voir : tant qu'il faisait mauvais temps, il n'y allait guère que pour ses besoins, mais maintenant, il aime bien les bains de soleil... va-t-il se remettre à creuser, y compris pour aller faire un tour chez les voisins ???
En promenade, nous sommes arrivés à un compromis : comme, entre les crises d'asthme (finies pour l'instant, mais pas depuis longtemps) et l'arthrose (j'envisage prothèse du genou...), je marche de moins en moins bien, on part en longe courte jusqu'à la forêt, à 2 ou 300 mètres de chez moi ; là, je le lâche, je suis la piste cyclable, il farfouille dans les fourrés à droite et à gauche ; on va jusqu'à une grande clairière, je pose mes fesses sur un poteau pour soulager mes jambes, il s'ébat, nez au sol, pendant un moment, et puis je le rappelle. Bon, il ne répond pas toujours tout de suite, surtout s'il a rencontré un copain (c'est un lieu de promenade pour tous les chiens du secteur) mais il finit par revenir au galop, fait quelques cercles autour de moi, se laisse rattacher, et on rentre calmement, au pas de sénateur.
Bref, il a quand même fait de gros progrès, le Nestor !!!
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.