
Ça y est, depuis 15 jours, j'ai un genou tout neuf. J'appréhendais autant l'opération en elle-même que la gestion du Farfadet... eh bien, j'avais tort sur toute la ligne !
L'opération s'est très bien passé, je n'ai quasiment pas souffert, et je peux déjà me déplacer avec une seule béquille dans la maison, et faire un petit tour dans le quartier avec les deux. Le kiné dit que je progresse vraiment très vite.
Quant à Nestor, ça a quand même drôlement secoué son train-train habituel :
- deux jours avant l'opération, une amie qu'il connaissait un peu, et qui est bénévole dans une spa, est venue s'installer chez moi pour le garder tant que j'étais en clinique, et puis m'aider à mon retour
- une autre amie a pris le relais la semaine suivante
- et maintenant, je me débrouille seule à la maison, mais deux copines viennent alternativement pour le faire sortir.
A ma grande surprise, ça s'est très bien passé ! Nestor a vu le côté positif des choses : deux bonnes marcheuses qui ne connaissaient pas le secteur, il en a profité pour aller avec elles à la découverte... à chaque fois, un itinéraire différent, dans des coins où je ne l'avais jamais amené car trop loin pour moi. On a reconstitué le itinéraires : des balades de 5-6 km à chaque fois !
D'après elles, à part lors de rencontres d'autres chiens (sans problème, mais ça, ça ne me surprend pas, il a toujours été à l'aise avec ses congénères), il a passé son temps le nez au sol, à suivre des pistes et à s'enivrer d'odeurs.
Il a aussi fait de gros progrès avec les humains : un peu surpris que les copines s'installent dans la chambre interdite, mais plus curieux qu'autre chose ; et, après 2 ou 3 jours d'observation à distance, il vient maintenant accueillir l'infirmier et le kiné, et n'hésite pas à monter sur le lit pour surveiller de plus près ce qu'ils font.
Seule ombre au tableau : il a outrageusement profité de ma faiblesse, et du manque d'habitude de mes amies, pour voler tout ce qu'on a pu laisser traîner, le plus petit papier gras, le moindre bout de pain... à croire qu'il n'avait rien mangé depuis des jours !
Bref, un Farfadet qui a fait preuve d'une grande adaptabilité, rien à voir avec le sauvage toujours au bord de la panique que j'avais récupéré il y a deux ans.